Aéroport à Notre-Dame-des-Landes

Projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi, dans une ambiance bon enfant en dépit de la boue et des difficultés d'organisation, sur la zone du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes pour assister au "FestiZad" - des concerts rap, reggae et punk organisés jusqu'à dimanche en soutien aux opposants au projet.

affichezad-web-0c302.gif1813294-3-3639-les-opposants-au-projet-d-aeroport-montent-une-9d4e77eca67e5560e50e54075b2bfcb8.jpg

Les gendarmes ont estimé à environ 8 000 le nombre de personnes présentes sur le site depuis vendredi soir, tandis que la préfecture de Loire-Atlantique en comptait au moins 5 000.

Les forces de l'ordre, qui ont assuré "un service de régulation de la circulation" autour du rassemblement, n'ont pas signalé "de tensions particulières", a indiqué dans un communiqué la préfecture, tout en pointant "l'absence de déclaration préalable" de la manifestation "et la volonté revendiquée par les organisateurs de tenir cachée jusqu'au dernier moment sa localisation précise".

 

manifestation-contre-le-projet-16790-hd-1.jpg


"ZONE À DÉFENDRE"

Jusqu'à 5-6 kilomètres autour du festival, des centaines, voire des milliers, de véhicules de toutes sortes - caravanes, camping-cars, voitures, camionnettes où ont dormi des festivaliers dans la nuit de vendredi à samedi - étaient stationnées sur les routes menant à la Zad (zone d'aménagement différée, rebaptisée "zone à défendre" par les opposants).

Sur place, certains festivaliers, pourtant équipés pour parcourir le bocage détrempé par les pluies et une bruine persistante, se trouvaient englués dans la boue, prisonniers parfois jusqu'aux genoux et en perdant leurs bottes.

CONCERTS RETARDÉS

Mais malgré la boue, les concerts retardés, un groupe électrogène vacillant et une buvette en rupture de stock, l'atmosphère restait bon enfant sur le site où le public - une foule hétéroclite mêlant familles avec enfants, groupes accompagnés de chiens et retraités - déambulait dans la bonne humeur.

Si quatre chapiteaux - sur sept prévus - ont été dressés en dépit de l'interdiction de la préfecture, "il nous manque les yourtes, les tipis et les habitats légers et écologiques qui auraient du servir de sensibilisation à ce type d'habitat et abriter des expositions et des stands d'information", a regretté Camille, un des zadistes. Un arrêté préfectoral a interdit du 3 au 6 janvier le transport et l'installation sur la zone de "chapiteaux, tentes et autres structures itinérantes de plein air".


 

Date de dernière mise à jour : lundi, 05 juillet 2021

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire