Ils sont beaux, ils sont jaunes et toxiques… mes citrons

Ils sont beaux, ils sont jaunes et toxiques… mes citrons. Oh merci Mr Edouard Leclec de proposer avec votre marque discount Eco+ des agrumes pas cher pour les classes populaires, les distraits ou les stressés de la vie. Rassurez-vous chez Auchan : ils font différemment et pire.

Lecteur de texte pour malvoyant ci-desous:


Là en magasin, on vous affiche le nom de chaque traitement avec le numéro en face. Numéro que vous retrouvez sur les panonceaux de chaque corbeille d’agrumes. Sur l’autel de la transparence, l’usage des pesticides est pleinement assumé.
Car répéter à chaque fois des noms imprononçables en lil ou en ol, pourrait faire fuir la clientèle.
Et puis, le client est pressé, alors il n’ira pas voir à quoi se rapporte le numéro. Quant aux étiquettes à même le produit, il les consultera après achat voire pas du tout. L’essentiel c’est de vendre, n’est-ce pas ?

 

Citron imazaglilMais alors Imazalil c’est quoi. Ce qui pourrait faire penser à une destination de vacances voire une ile paradisiaque est en fait un fongicide couramment employé. Un produit tellement inoffensif qu’il faut…une autorisation de marché. Notre wikipédia préféré nous informe sobrement que :
« Selon l’Environmental Protection Agency U. S. EPA l’Imazalil est classée comme cancérogène probable, car se sont produits dans les études chez l’animal »
« Chez les souris, l’Imazalil conduit à des troubles du développement et de la reproduction. »

Un produit que vous ingérez tellement sympa que les bidons le contenant portent les logos (Source images : wikipédia.org) :

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Et si on mettait ces logos sur les fruits et légumes traités ?

Oui le deuxième signale une pollution et une nocivité sur l’environnement. Réjouissant non ?
Cpolitic vous propose de vous vacciner d’acheter ce genre d’agrumes en vous invitant à aller sur pesticideinfo avec un joli résumé :
Toxicity : Link to information on toxicity to humans, including carcinogenicity, reproductive and developmental toxicity, neurotoxicity, and acute toxicity.

Water : Water quality standards and physical properties affecting water contamination potential.
Poisoning Symptoms : Signs and symptoms of poisoning, first aid, and links to treatment information for this chemical.

 

En français, dans le texte : une véritable saloperie probablement cancérogène qui peut aussi affecter le système nerveux comme vos capacités de reproduction.

 

Un petit cancer des testicules ou des ovaires, ça vous dit ?

Et de nous interroger sur les taux résiduels de pesticides et la qualité des contrôles s’y rapportant, comme sur le mariage des produits pesticides et fongicides, le mélange faisant un cocktail encore plus dangereux pour la santé publique.
C’est d’ailleurs la technique de Monsanto pour avoir l’accord des autorités : la législation, influencée voire créée par son intense lobbying, exige des contrôles sur chacune des substances actives…mais pas sur les combinaisons de ces substances, même si elles se trouvent dans le même produit final.


D’où l’impunité de leur fameux Round Up comme de leurs semences transgéniques ou des OGM tueurs d’abeilles !

De la même manière que l’Imazalil, éviter son collègue, le Thiabendazole, E233, un produit toxique et écotoxique dont l’utilisation est étroitement régulée au Canada, interdite en tant qu’additif en Russie mais autorisée en Europe !
Diantre !

La même substance ne produirait-elle pas la même réaction avec la même dose suivant notre nationalité ou l’endroit de consommation ?
D’ailleurs, ce n’est pas pour rien que les additifs alimentaires suspectés d’accroître l’hyperactivité infantile…

Ne souhaitant pas vous empêcher de consommer des agrumes (orange, clémentine, mandarine) mais aussi pommes de terre et oui Imazalil demeure multi-usage – voici deux solutions :
- préférez le jus de citron acheté en bouteille avec du disulfite de potassium, un conservateur et antioxydant moins toxique que l’imazalil. On le retrouve sous l’appellation poétique E224. Comme tout produit chimique, ne pas en abuser et limiter les doses, d’autant qu’il peut être source d’allergie, à éviter les asthmatiques. (attention il peut dénaturer le goût du citron avec le temps)
- meilleure solution, l’ultime même : les produits Bio certifié AB.

 

A propos de ces produits Bio….
L’objectif réel n’est pas de devenir des gourous du bio, sans trace, sans produits toxiques, mais simplement, de limiter au maximum ces horreurs inventées par l’Homme, jouant aux apprentis sorciers. Car c’est la dose qui fait le poison (comme les fréquences d’exposition à celui-ci), des poisons inévitables de part leur longue utilisation (imprégnation des sols et nappes phréatiques) ou les contraintes commerciales (longue durée, apparence, résistance aux bactéries, champignons, goût…)
Faites la comparaison : souvent prendre un produit Bio revient aussi cher que prendre du milieu ou du haut de gamme non bio.

Alors pourquoi se priver ? Êtes-vous à quelques centimes ou euros prêts ? Préférez vous mettre en danger votre vie sur le long terme comme celle de vos proches.
Sans être alarmant ni alarmiste, force est de constater que le pollution chimique de nos aliments (comme de l’air et nos eaux) possède certainement un lien avec la flambée de cancers que nous connaissons.
Respectons le simple adage : mieux vaut prévenir que guérir.

Côté Politique, on ne peut encore que constater les dégâts des campagnes de lobbying intenses comme de la corruptibilité de certains de nos élus, acceptant moult cadeaux ou ne voulant pas aller à l’encontre de précieux emplois. L’Etat devrait toujours rester au-dessus des entreprises et de leurs intérêts.

 

Propositions Concrètes :
Nous n’allions pas nous arrêter là en si bon chemin. Demandons :
- un étiquetage clairement visible sur chaque emballage avec un logo (E2XX cercle sur fond rouge) et un résumé des dangers du produits (les logos noirs sur fond orange)
- la mise à disposition de produits discounts non traités dans tous les supermarchés et hypermarchés ou vendre les produits BIO de ces gammes à prix coutant
- augmentation d’au moins 15% des moyens humains et financiers à l’échelle nationale de la DGCCRF pour renforcer les contrôles.
- un suivi médical renforcé des manutentionnaires de fruits et légumes directement et quotidiennement exposés à ces produits (contact, respiration…)

Histoire que la grande distribution comme les producteurs de fruits et légumes ne nous prennent plus pour des poires.

 

 

Date de dernière mise à jour : vendredi, 25 août 2017

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