Blocage des raffineries

Ordonnances Macron. Appel au blocage des raffineries

Le jeudi, 23 novembre 2017

Dans ALERTE INFO

Ordonnances Macron. Appel au blocage des raffineries, jeudi 23 novembre

Les syndicats, CGT en tête, ne désarment pas contre les ordonnances Macron. Ils appellent au blocage des industries du pétrole, jeudi 23 novembre 2017, en France

L’ultimatum avait été lancé, mercredi 25 octobre 2017, par la CGT pétrole et chimie au gouvernement. Le syndicat exigeait l’ouverture de négociations concernant la convention collective des branches, touchées par les ordonnances Macron sur le Code du travail. La date butoir, fixée au jeudi 23 novembre, prend fin, sans que les revendications n’aient été entendues. Des actions de blocage sont donc prévues, en France.

Un appel à la grève pour 24h, des sites touchés  ?

Région stratégique dans le flux pétrolier en France, la Normandie pourrait être le point névralgique de la contestation, jeudi 23 novembre. Dans un tract de mobilisation nationale diffusé vendredi 17 novembre, la CGT enjoint « à l’arrêt de travail dans l’ensemble de la branche pétrole, sur tous les sites ». L’appel est clair : 

 

Pas une goutte de produit, par camion, pipeline, bateau ou autre, ne doit sortir de nos installations le 23 novembre durant 24 heures.

Plusieurs lieux sont concernés en Normandie, qui compte huit raffineries et de nombreux dépôts. Au coeur de l’attention, les raffineries Total et ExxonMobil de Gonfreville-l’Orcher et Notre-Dame-de-Gravenchon, en Seine-Maritime. Elles sont la première et la troisième en importance de France. Les dépôts pétroliers de Mondeville (Calvados) et de Grand et Petit-Quevilly (Seine-Maritime) sont aussi des points clefs. 

Sollicités par Normandie-actu, les responsables normands de la CGT dans les branches concernées n’ont pas donné suite.

Réitérer le succès des dockers et des routiers 

Ils devraient suivre le mot d’ordre lancé au niveau national, basé sur trois revendications, liées à la convention collective des salariés du pétrole et de la chimie. La CGT, qui les estime « raisonnables », souhaite ainsi le maintien : 

  • des éléments conventionnels de salaire
  • des dispositions conventionnelles de l’anticipation au départ des travailleurs postés : la pénibilité ;
  • des prérogatives conventionnelles de l’instance CHSCT (Comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail). 

La CGT entend lutter contre certaines dispositions des ordonnances Macron, adoptées fin septembre. Depuis la fin de l’été, les jours de mobilisation à leur encontre ont été nombreux en Normandie, mais toujours plus faible au fil du temps.

Les salariés des branches pétrole et chimie espèrent le même dénouement que pour leurs camarades routiers et dockers. Ils avaient obtenu que l’accord de branche garde la primeur sur celui d’entreprise.

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