Selon nos informations, confirmant celles de Libération et du JDD, le ministère de la Santé a missionné la filiale française du cabinet américain Bain & Company, spécialisé dans le conseil en management, pour piloter la stratégie de la France dans le dépistage du coronavirus. « Afin d'appuyer la mission de développement des capacités de production nationale de tests, le cabinet Bain a été mandaté par le gouvernement, en accompagnement des industriels », nous indique la direction générale de la Santé. Si l'administration évoque un « appui », c'est bien Bain qui anime la réunion hebdomadaire organisée avec les professionnels. Une délégation au privé de tout un pan du dossier le plus sensible du déconfinement.
Trois visioconférences animées par Bain ont déjà eu lieu, depuis le 5 avril. Quatre syndicats de biologistes sont présents à chaque fois, ainsi qu'une dizaine de groupes privés d'analyses médicales, mais aussi… des conseillers gouvernementaux, dans un rôle d'auxiliaire d'un cabinet privé. L'Elysée, Matignon, deux membres du cabinet d'Olivier Véran, ainsi que Jean Castex, le nouveau « Monsieur Déconfinement » de l'exécutif, figurent parmi les participants.
Bain & company :
Ce cabinet internationnal de conseil en stratégie et management a été fondé en 1973 par Bill Bain (1937-2018), lui-meme issu du boston Consulting Group, un autre cabinet internationnal en stratégie. Ce dernier était classé en 2020 deuxiéme cabinet internationnal le plus prestigieux au monde (plus de 90 bureaux dans plus de 50 pays), le troisième étant bain & compagny (59 bureau dans 37 pays). Ses cadres supérieurs peuvent siéger à la réserve fédérale des états-unis ou dans l'une des douze Regional Fereral Reserve Banks. Cela a notamment été le cas à Boston entre 2002 et 2005 avec Orit Gadisesh, la présidente de bain & compagny depuis 1993. le cabinet, au bord de la banqueroute en 1991 venait d'etre sauvé par Mitt Romney, nommé briévement directeur général, et ce grace à un plan de sauvetage dédéral, c'est-a-dire financé par les contribuables américain. C'était avant sa carrière politique. Bain & Company a derniièrement été accusé de malversation massives dans le secteur public en Afrique du Sud
Bain & company et les laboratoires d'analyses :
Bain & company est lié à de grands groupes de laboratoires d'analyses médicales, le français Biogroup-LCD, Le suisse Unilabs, et Cerba HealthCare l'ex-français, maintenant "goupe international de référence en biologie ùédicale" qui pour la covid-19, est l'un des deux laboratoires centralisateurs de prélévements desquels remontent les données transmises chaque jour par le système de surveillance privé appelé 3labos (Eurofins Biomnis et Cerba), qui inclut depuis peu les données du laboratoires Inovie.
Bain & company et le numérique
Les confinements, quarantaines et autre mesures rendent l'orientation vers un avenir tout numérique à un point impensable il y a encore quelque mois. Or, le numerique, c'est le monde d'hyper-traçage et d'hyper-suveillance facilité et assuré. Un document officiel du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères et du ministrére des Armés, cosigné par une ancienne associée de Bain & Company, valide l'usage de la surveillance de masse sur l'internet et le recommande. Le rôle de Bain & Company à été marquant dans le développement du numérique depuis le tout début. C'est grâce à l'un de ses anciens associés, Matthew Stasior, que les ventes de Microsoft, alors une start-up, ont atteint 4 milliard de dollard en seulement six ans d'existence.
Dans le secteur de la santé, alors que l'outils appropriés étaint encore en cours de réalisation ou d'amélioration, Bain & Company prônait sa numérisation, en particulier à la des fins de consultations médicales en ligne, réduissant les diagnotics à un protocole préconçu fondé sur les données numérique enregistrées et tranmises à distance.
Vive l'e-commerce
En 1999 Bain & Company crée Bainlab, un incubateur de start-up pour aider ces dernières à élaborer des plans d'affaires fondés sur l'Internet. l'une des premières initiatives de Bainlab, raconte www.fundinguniverce, a été Ideaforest.com, un vendeur en ligne de produits et de kits d'artisanat. En 2000, bain & Company crée Bainnet, destiné à rassembler des entreprises de premier plan dans le domaine du commerce éléctronique. Le spécialiste en maketing Robert Leavitt ecrit : Le passage de Bain représente une initiative agressive dans l'e-World venant des cabinets de conseil en management traditionnels et haut de gamme.
Les vaccins, un marché d'avenir
Quant aux vaccin, à l'ère de la globalisation, Bain & Company envisageait pour eux déjà en 2011 un avenir des plus prometteurs.
On ne s'étonnera donc pas de sa proximité avec la Fondation Bill & Mélinda Gates, qui collabore avec de grand groupes pharmacetiques. "Afin d'accélérer le développement , la fabrication et la livraison de vaccins, diagnostics et traitement pour la Covid-19" Il y a tout intérêt, comme l'expliquait Bill Gates lui-même, son investissement de 10 millards de dollars dans les organismes internationnaux de santé afin d'accroîte l'accès aux vaccins lui a rapporté 200 milliard de dollars, soit vingt fois la somme investie.
Un autre pactole : le durable !
Bain & Company est égalemnt partenaire de l'association Positive Planet, fondée par Jacque Attali, et le président de sa filiale française siège dans le conseil de surveillance de cette ONG. "Positive Planet anciennement PlaNet Finance, est un groupe qui a pour mission principle de développer l'inclusion économique, sociale et environnementale partout dans le monde, de façon durable et équitable."
Bain & company est également fortement engagée dans ce qu'elle tient pour la prochaine évolution, celle du durable: "Semblable à la révolution numérique qui l'a précédée, la révolution de la durabilité change tout":"elle modofie également les bassins de bénéfices, remettant en cause des rendements historiquement élevés dans certains domaines tout en ouvrant des oersoectives de millard de dollars dans d'autres.En particulier, pour Bain & company dans le domaine de la viande d'origine végétale qui "pourrait représenter
un marché générant 140 millards de dollars d'ici à la fin de cette décennie", l'objectif étant de fournir des substituts à base de plantes ayant le goût et les biengfaits d'aliments provenant d'animaux sans les aspects négatifs sur la santé et l'environment liés à l'élevage. D'anciens associés de Bain& company, Jordan Sadowsky et Nicolo Cottarelli, sont maintenant cadres dirigeants ches Impoqqible Foods, une entreprise californienne créée en 2011 qui développe de tels substituts. La crise sanitaire profite largement à la vente de ses produits, e, particulier à son produit phare, l'Impossible Burger, lancé en juillet 2016 et qui cherche à s'imposer sur le marché européen, notamment francais. Aux Etats-Unis, en mars dernier, au début de la pandémie, Impossible Burger était présent dans 150 magasindu pays. Il est désormais disponible dans plus de 8 000. Les Motivation d'Impossible Foods sont séduisantes. Le problème est que ces substituts contiennnent essenttiellement du sojat. Or, 94% du soja américain et 82 % du soja mondial sont des OGM, principalemnt produits par Monsanto (Maintenant Bayer) et modifiés pour tolérer son herbicide, le Roundup. Monsanto était un client de Bain & compagny entre 1973 et 1985, et doit à Mitt Romney son sucès fulgurant. En 2010, la Fondation Bill & Mélinda Gates a acheté 500 000 actions de Monsanto.
Bain Capital et la Covid-19
Bain Capital Ventures, la branche capital-risque de Bain Capital créee en 1984, se positionne dans tous les secteurs liés à la pandémie de Covid-19. Elle investi dans Vention, une société qui aide les entreprises à "réorganiser leur production afin d'augmenter leur fabrication des produits" considérés comme "essentiels tels les masques et les respirateurs" dans Precinmac qui manufacture "plus de 800 000 composants essentiels aux respirateurs" ou dans Diversey, spécialisée dans les produits et systémes de désinfection des mains et des surfaces. Bain Capital vient aussi d'investir dans une entreprise biotech spécialisée dans les vaccins.
Par ailleurs, en 2017 Bain Capital ainsi que Microsoft Ventures se sont associés avec In-Q-Tel, "le bras capitak-risque de la CIA" pour financer une start-up de la silicon Valley, qui "travail" avec un organisme du ministère de la Défence américain, et depuis cet été, Bain Capital a investi dans Huddl.ai., une platforme de vicioconférence. Bain Capital Ventures a mis des billes dans DocuSign, leader mondial dans la signature éléctronique et la gestion de transactions numériques, et parmi les principaux inverstissements de Bain Capital Private Equity, une autre filialede Bain Capital, on trouve Microsoft et Amazon.
Société distinctes ou pas ?
Quels sont les rapports entre Bain & Company et Bain Capital ? On ne le sait pas. A l'époque, "Bain a soutenu que Bain Capital n'était pas une société soeur ou une division, mais plutot une société complément distincte qui partageait simplement une approche similaire pour produire des résultats. La Firme était cependant installée dans la même bâtiment que Bain & Company et ses employés partageaient le même cafétéria." (Aujourd'hui, les deux ont toujours leur siège social à Boston.) Et le site de Bain & Company, on peu lire : "En tant que société distincte, Bain Capital ne partage ni la gestion ni les informations avec Bain & Company. Ce que nous partageons, en revanche, c'est notre approche pour relever des defis commerciaux difficiles et notre engagment à obtenir des résultats extraordinaires."
Pas si gratuit que ça
Au bout du compte, ka question se pose : pourquoi le gouvernement français a-t-il mandaté Bain & Company ? Le New york times, dans un dossier que nous vous recommandons, "largement fondé sur des entretiens avec Bill Bain, qui s'adresse rarement à la presse, et avec des employés de Bain, anciens et actuels, dont certains on insité pour garder l'anonymat notamment par crainte de représailles féroses, rapporte que "Bain est célébre pour la discipline de fer et l'esprit fougueux de ses troupes (connue dans toute l'industrie sous le nom de Bainies), et pour son extrordinaire cultures du secret. Les nouveaux employés doivent signer un formulaire de non-divulgation, promettant de ne jamais révélé les noms des clients, et tous ceux qui travaillent pour l'entreprise doivent adhérer à un code de confidentialité qui comprend des instructions sur la maniére de supprimer les documents sensibles." Ce qui est particulièrement intéressant, en ce qui concerne notre propos, est la manière de recruter de nouveaux clients : "Dans sa quête de clients, Bain & Company propose à des propects des connaissances, sous la supervision desquelles les consultants travaillent gratuitement pendant plusieurs semaines afin que les deux partie puissent s'étudier. Dans certain cas, Bain propose également de renoncer à ses honoraires si le consultant ne peut pas tenir ses promesses." Autre tactique, celle de "la politique du nez de chameau dans la tente. L'entreprise entreprend une petite mission(...). Si le directeur général est impressionné, il sera enclin à accueillir Bain & Company en son sein. Dans ce processus de familiarisation, les équipes Bain posent beaucoup de question", et ont donc accès à beaucoup d'informations.
Souvenez vous, le ministère de la Santé a affirmé: "Bain intervient pro bono, donc gratuitement et sans aucune contrepartie." Est-ce vraiment le cas ? La plateforme StopCovid19.fr lancée en mars 2020 à la demande du ministère de l'economie et des fianances afin de mettre " En relation les industriels (...) et les professionnels utilisateurs de ces produits" a été développée par Mirakl, un éditeur de logiciels français leader mondial des places de marché du commerce électronique. Bain Capital Ventures a beaucoup investi dans cette start-up. Les ventes de certains produits désinfectants qui passent par cette dernière profitent directement à l'entreprise déternant le brevet de l'Accelerated Hydrogen Peroxide dans lequel Bain Capital a investi. Par ailleurs, les paiements se font par Webhel, Payment Services. Webhelp Group a été créé par les anciens de Bain & Company. Bref le monde et petit !