Un important dispositif policier a été déployé devant le bâtiment de BFMTV, puis de France Télévisions.
Plus de 300 gilets jaunes se rassemblent ce samedi matin devant l'entrée principale du bâtiment qui habite le siège de la chaîne d'information en continu BFMTV, a pu constater L'Express dont les bureaux sont situés dans le même bâtiment.
Au jour de l'acte 7 de la mobilisation des gilets jaunes, ce samedi vers 12h30, ils ont commencé à se rassembler par dizaines dans le XVe arrondissement de Paris, près de la station de métro Balard, répondant à un appel diffusé sur Facebook.
Journalistes collabos", scandent les manifestants. "Les journalistes on est là maintenant ! Vous allez devoir répondre de vos actes, de vos mensonges !" a crié un porte-parole équipé d'un mégaphone, avant d'entonner La Marseillaise.
Un important dispositif policier était déployé dans la matinée dans ces bureaux qui regroupent différentes activités du groupe Altice (SFR, BFMTV, RMC, Libération et L'Express).
Aux alentours de 13h30, la majeure partie du groupe s'éloignait déjà et refluait vers la station de métro Balard. "Ça ne sert à rien d'être ici, il n'y a pas de passants", échangeaient certains d'entre eux, comme a pu le constater une journaliste de L'Express sur place.
Alors qu'ils arrivaient à une station-service à mi-chemin, au moins un manifestant a été mis à terre par la police et interpellé, comme on pouvait le constater sur une vidéo en direct diffusée sur Periscope. Des manifestants ont envahi la voie de circulation du tramway et jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogène et procédé à d'autres interpellations.
Les manifestants bloqués devant France Télévisions
Le groupe s'est ensuite dirigé dans le calme vers le siège de France Télévisions, où ils sont restés environ deux heures.
Après avoir été un long moment parqués sur l'esplanade Henri-de-France, devant le siège de la télévision publique, des heurts entre gendarmes et manifestants se sont déclarés, peu avant 16h. Les gilets jaunes ont finalement pu passer en direction de Javel.
D'autres gilets jaunes se rassemblaient au même moment sur les Champs-Elysées, à Bordeaux et à Rouen où ont eu lieu des débordements, à Marseille ou encore à Nantes pour ce samedi de mobilisation, qui rassemblait globalement moins que la semaine dernière.
En fin de journée, un feu est parti devant le siège du journal Le Parisien, en incendiant plusieurs voitures devant cet immeuble abritant également la rédaction des Echos. Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a incité à la prudence en expliquant qu'un témoin avait évoqué une "surchauffe moteur" à l'origine de l'incendie avant de supprimer le tweet et d'écrire seulement: "Le feu est maîtrisé. Une enquête est en cours pour en déterminer les causes."
« INTRUSION DANS UN HÔPITAL » : DÉMONTAGE D'UNE INTOX
- « On était faits comme des rats » : témoignages. -
Ce 1er mai, la répression a été d'une sauvagerie inouïe. Pour justifier les attaques inqualifiables contre la liberté de manifester commises à Paris, le gouvernement monte une intox extrêmement grave. Et tous les médias suivent.
Nous avons tous pu prendre connaissance des sommes engagées par les différents candidats lors des dernières élections présidentielles. On découvre ainsi qu’Emmanuel Macron a dépensé 16,7 millions d’euros pour sa campagne. C’est même le candidat qui a dépensé le plus. Curieusement, aucun journaliste soulèvera la question suivante: Comment un homme inconnu du grand public un an auparavant, jamais élu, a-t-il pu en moins de deux ans créer un parti politique, l’animer et rassembler autant d’argent en si peu de temps.
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