L'energie pour l'afrique

Jean louis Borloo misionnaire pour l'affrique d'une fondation Energies pour l'Afrique chargée de l'électrification du continent africain serait basé, selon lui, sur "un subtil mélange d'altruisme et d'intérêt bien compris" : "Renversant la règle qui fut longtemps en vigueur, écrit-il, ce projet repose sur l'idée que ce qui sera bon pour l'Afrique sera bon pour l'Europe."

 

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En proposant la création d'une fondation Energies pour l'Afrique chargée de l'électrification du continent africain, Jean-Louis Borloo a tout à la fois mis les pays développés et les Etats africains devant leurs responsabilités et ouvert des perspectives nouvelles au développement humain et économique de la planète.

 

Les questions à se poser !  Le fait de donner de l'électricité à la population est primordial et vitale , mais cela risquerais de favoriser les usines et entreprises des multinationales de se développer sans respect pour la nature et pour l'homme.

Ce projet et propulser par  ?

La fondation Énergies pour l'Afrique pour l'électrification de l'Afrique est soutenue par 30 entreprises majeures (, l'Assemblée Nationale, le Sénat, le gouvernement, la Caisse des dépôts et l'Agence française de développement. 

Quel sont c'est entreprise ?

Le groupe EDF, parallèlement à ses activités de production d'électricité hydraulique, s'est engagé en 2014 auprès de la Société financière internationale (SFI), membre du Calb806objectif large jpgGroupe Banque Mondiale, afin de mettre au point des solutions durables d'électrification hors réseau dans les régions isolées des pays en développement. L'objectif affiché de cet accord est de parvenir à électrifier des zones rurales d'Afrique subsaharienne et apporter ainsi de l'électricité à plus de 500.000 personnes. Par cette association, EDF et la SFI espèrent réussir à développer et multiplier des dispositifs d'électrification autonomes sur des territoires encore largement sous-équipés et promouvoir le concept de Sociétés de services décentralisés (SSD) développé en partenariat avec l'Ademe. Un modèle innovant basé sur l'implication d'un partenaire local dans un structure commerciale de droit local et à but lucratif. 

Autre acteur français engagé pour l'électrification en Afrique, le groupe Schneider Electric a quant à lui lancé le programme Smart Cities pour rendre les villes africaines plus économes en énergie et ainsi accroître la quantité d'électricité disponible. Poursuivant sur cette lignée, il a créé en mars 2015 le fonds "Energy Access Ventures" destiné au développement de l'accès à l'énergie en Afrique subsaharienne. Ce fonds doit être doté de 54,5 millions d'euros qui seront investis auprès d'une vingtaine de PME africaines sur cinq ans, et financé en collaboration avec plusieurs institutions européennes, comme la Banque européenne d'investissement (BEI), l'Agence française de développement (AFD) ou le Fonds d'investissement et de soutien aux entreprises en Afrique (Fisea).

 

Les soutiens  africains de jean louis Borloo :

D'ailleurs, le président de la république de Guinée, Alpha Condé, est désigné, Coordinateur de l'énergie en Afrique, le 30 janvier 2016 au cours de la 26e session ordinaire de l'Union Africaine.  

Pour promouvoir cette idée d'Agence, il a rencontré personnellement 41 chefs d'États africains et parcouru plus de 750 000 km, qui tous ont confirmé la priorité urgente et absolue de l'énergie en Afrique et l'accord pour la création de cette Agence. Le 15 juin 2015, lors du sommet de l'organisation de l'Union Africaine à Johannesburg, le rapport du président du NEPAD, le Président de la République du Sénégal Macky Sall, a fait adopté à l'unanimité le principe de cet instrument unique, dédié à l'électrification de l'Afrique et la nécessité de la voir dotée de 5 milliards de subventions par an.  

 

"Ce qu'il faut dire (et je suis là pour ça!), c'est que l'Afrique n'a pas attendu Borloo (encore heureux!), pour mener des projets d'investissements dans l'électricité. Et même, des projets entre pays africains se développent. Un exemple? Celui du Congo-Zaïre et de l'Afrique du Sud. Les gouvernements respectifs ont signé un accord en 2013, ratifié l'année dernière chacun de leur côté, au sujet de la construction du barrage Inga 3, sur le fleuve Congo. Coût estimé à 100 milliards de dollars (90,4 milliards d'euros) selon l'agence Bloomberg, qui en a fait un article en août 2014, et le projet doit durer jusqu'en 2025-2030.

S'il est mené à bien, 60% de la population congo-zaïroise (contre 10% aujourd'hui) pourrait être fournie en électricité grâce au barrage hydroélectrique Inga 3, lequel pouvant de l'électricité en Zambie et dans une partie de l'Afrique du Sud."

 

Si certaines voix s’élèvent çà et là pour dénoncer des pratiques postcoloniales en Afrique, ces actions n’en demeurent pas moins nécessaires au vu du fossé énergétique à combler et, également, des possibilités offertes par le continent africain. Plutôt que de vilipender ces entreprises (qu’elles soient publiques ou privées), il convient au contraire de les encourager. En espérant que ce projet respect la population et la biodiversité africain.

 

L'important n'est pas De convaincre mais donner à réfléchir ! Belette

 

 

Date de dernière mise à jour : mardi, 04 octobre 2016

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