Ces cliniques de « réhabilitation » ont pour but de remettre dans le droit chemin les patients qui y côtoient souvent des toxicomanes et des alcooliques. Les femmes internées pour homosexualité sont sommées de se maquiller, de s’habiller en jupe courte et de porter des chaussures à talons pour renouer avec leur féminité, sans oublier de se soumettre à d’intenses séances de lecture à voix haute de la Bible pour se repentir. Sur place les humiliations et le viol « correctif » sont fréquents.
Malgré ces actes de torture dénoncés par les ONG locales, le business des cliniques est florissant : les pasteurs qui dirigent ces établissements reçoivent d’importantes sommes d’argent en provenance d’églises évangélistes américaines ou anglaises. Les familles, elles, payent entre 500 et 2000 dollars par mois pour faire « soigner » leurs enfants.
De Hugo Van Offel, Gregory Roudier, Remi Cadoret - ARTE GEIE / FHVidéos/ Alta Press – Espagne 2017